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MEX Madagascar Revue hebdomadaire
Volume: 81
28 Janvier 2019 au 01 Février 2019
Générée le 04 Février 2019
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Métaux précieux |
Open |
High |
Low |
Close |
SPT-GOLD |
3899925 |
3978900 |
3892162.5 |
3945037.5 |
SPT-SILVER |
47137.5 |
48960 |
46575 |
46890 |
COPPER-MARS 19 |
8173 |
8391 |
8028 |
8304 |
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La semaine du 28 Janvier 2019 a vu le cours de l’Or grimper pour atteindre son plus haut niveau depuis huit mois, dépassant la barre des 1 300 $. Cette hausse fulgurante était dû aux diverses incertitudes qui pesaient sur le Dollar. En effet, la crainte d’une annonce de la FED concernant les révisions des taux d’intérêts à la hausse a mis les investisseurs en position d’alerte quant au basculement vers le métal jaune. A cela s’ajoutait un pessimisme quant aux diverses prévisions relatives à la performance de l’économie Américaine, sachant que le Dollar avait au même moment atteint son plus bas depuis les deux dernières semaines. C’est donc ces projections mitigées quant au Dollar qui ont profité à la hausse du prix de l’Or.
Toutefois, en fin de semaine l’Or a connu une baisse suite notamment aux annonces positives concernant le taux d’emploi aux USA, un taux d’intérêt inchangé au niveau de la FED et l’optimisme du Gouvernement Trump quant aux négociations commerciales Sino-Américaines, qui seraient en faveur de la hausse du billet vert. Ainsi pour la semaine du 4 Février, des fluctuations sont attendues avec une baisse relative du cours de l’Or.
L'argent a culminé à un peu moins de 50 $ au cours du mois d'avril 2011. Le prix n'a cessé de se corriger depuis, passant sous la barre des 14 $ l'once en 2016 et continuant à la baisse jusqu’à la fin 2018. Mais il y a une lueur d'espoir pour une correction des prix aussi profonde et prolongée.
Avec des prix de l'argent inférieurs à 20 $ l'once depuis si longtemps, un nombre important de mines sont incapables de faire des profits. Et même ceux qui le peuvent ne génèrent pas suffisamment de liquidités pour que les sociétés minières puissent consacrer des sommes importantes à l'expansion de la mine ou au forage d'exploration. L'argent est souvent extrait comme sous-produit d'autres métaux, mais les prix de la plupart des métaux précieux et communs ont baissé au cours des sept dernières années.
La baisse des revenus et le manque à gagner font qu'il est difficile de mobiliser des capitaux ou d'envisager la mise en production de nouvelles mines. Plusieurs compagnies d'argent ont bénéficié de plans d'entretien et de maintenance ou de plans de constructions de mines qui étaient autrefois considérés comme rentables.
Selon la nouvelle du 28 janvier 2019, les prix du cuivre et des autres métaux de base ne se redresseront que modestement cette année, alors qu'un ralentissement économique de la consommation de métaux de premier plan en Chine réduit la demande, révèle un sondage de Reuters. L’indice des métaux industriels du London Metal Exchange a chuté de 17% en 2018, en raison de préoccupations macro-économiques telles que la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine. Le prix au comptant du cuivre au LME devrait se situer en moyenne à 6 307 dollars la tonne cette année, selon une prévision médiane de 30 analystes. C'est environ 5% de plus que la clôture de lundi, mais 6% de moins que le précédent sondage Reuters d'octobre. "Nous pensons que le contexte fondamental est insuffisant pour faire baisser les prix (métaux industriels) dans un sens ou dans l'autre", a déclaré l'analyste Carsten Menke de Julius Baer à Zurich. "La demande est trop molle pour provoquer des pénuries, mais suffisamment forte pour éviter l'abondance, alors que l'offre devrait croître de manière solide sur la plupart des marchés, y compris le cuivre."
Les analystes tablent sur un déficit de 64 000 tonnes sur le marché du cuivre en 2019, ce qui ferait passer le consensus de 44 000 tonnes lors du sondage précédent.
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Energie |
Open |
High |
Low |
Close |
BRC-MEXM-MARS19 |
183 180 |
188 910 |
187 260 |
188 515 |
NG-MEXM-FEB19 |
8 115 |
8 199 |
8 073 |
8 147 |
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Le pétrole grimpe après les sanctions américaines contre le Venezuela
Les cours du pétrole grimpaient mardi en cours d'échanges européens alors que les Etats-Unis ont directement visé la compagnie nationale vénézuélienne pour fragiliser le régime de Nicolas Maduro, ce qui pourrait affecter l'offre mondiale de brut.Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 61,33 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,40 dollar par rapport à la clôture de lundi.Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 1,46 dollar à 53,45 dollars une heure après son ouverture.La Maison Blanche s'est attaquée à la compagnie pétrolière PDVSA, accusée d'être "un véhicule de corruption".Selon le Trésor américain, ces sanctions qui interdisent à PDVSA de faire du commerce avec des entités américaines et gèlent ses avoirs à l'étranger ont pour objectif d'empêcher "le détournement de davantage de ressources" par Nicolas Maduro."Les acheteurs américains de pétrole brut vénézuélien vont devoir payer auprès d'un compte tiers, hors d'atteinte du régime en place", a détaillé Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix, pour qui cela va se traduire par "un arrêt du flux de brut vers les Etats-Unis".Le pétrole vénézuélien, très lourd, est utilisé par les raffineries du sud des Etats-Unis, qui le mélangent à un brut plus léger.Mais si les prix montaient, la perspective de voir s'évaporer l'offre venue du pays possédant les plus amples réserves de pétrole au monde n'a pas non plus conduit à une envolée des cours."Le pétrole que le Venezuela exporte vers les Etats-Unis va être redirigé vers d'autres pays, pour un prix plus bas", ont estimé les analystes de Rystad Energy.Selon eux, l'annonce des sanctions a ainsi été un "jour de solde" pour la Chine et l'Inde, deuxième et troisième acheteur de pétrole vénézuélien.Les investisseurs attendront par ailleurs les données hebdomadaires de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), qui publiera mercredi ses chiffres sur les stocks des Etats-Unis.
Pour les réserves arrêtées au 25 janvier, les analystes tablent sur une hausse de 3 millions de barils des stocks de brut, de 2,4 millions de barils des stocks d'essence et sur une baisse de 2 millions de barils des autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Le Gaz naturel sur le Nymex a eu une semaine négative avec une clôture 14 % inférieure à la précédente, se situant à 2,73 $. Le rapport de stockage de jeudi a confirmé un retrait Bcf 173 qui est dans la moyenne pour la semaine se terminant le 25 janvier. Le gaz de travail de stockage restent 0,6 % de moins qu’un an auparavant ainsi que de la faible profondeur de 13 % par rapport à la moyenne quinquennale. Au même prix temps détient les niveaux de l’an dernier. En raison des températures polaires de la semaine dernière dans le nord des États-Unis, nous pourrions voir des plus gros retraits dans les prochains rapports. Ce marché de vente est la seule option pour une période plus longue que nous nous rapprochons de printemps, mais nous pourrions avoir une fourchette de prix que nous devrons respecter pour les mois à venir. Sa limite inférieure sera définie une fois que nous voyons une parole pour ce spot typique hiver bradage dans le mois à venir. Si nous ne voyons de différenciation majeure dans la production américaine au ratio de la demande, le prix restera sous pression jusqu'à l’été. Les volumes de transactions peu profonds sont communs pour cette période de l’année qui en résulte.
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Agriculture |
Open |
High |
Low |
Close |
WT-M-MAR 19 |
15630 |
15795 |
15322 |
15721 |
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Le rapport mensuel du département américain de l’Agriculture (USDA) sur l’offre et la demande dans le secteur des grains n’a pas été publié en raison du shutdown. Depuis le 22 décembre, le gouvernement américain a été partiellement paralysé à cause d’un différend qui oppose Donald Trump et les démocrates concernant le financement du mur devant séparer le Mexique des États-Unis, une promesse phare du président américain. Cette situation a touché près de 800 000 employés fédéraux, qui n’avaient pas reçu de salaire depuis, et dont la plupart ne pouvaient plus travailler. L'USDA faisait partie des organisations gouvernementales affectées par cette paralysie.
Ainsi, en plus d'être privés du rapport mensuel de l’UDSA, les marchés n’ont plus eu accès aux informations sur les ventes hebdomadaires à l’exportation ni à celles sur les ventes de plus de 100 000 tonnes qui doivent être reportées. Par conséquent, les marchés boursiers n’ont pas pu savoir si des achats chinois de fèves américaines avaient eu lieu depuis décembre.
Néanmoins, le 25 janvier, Donald Trump annonçait une entente provisoire avec les démocrates pour un budget permettant le paiement des fonctionnaires de l’État jusqu’au 15 février, et ainsi, leur retour au travail. Le rapport mensuel de l’USDA sera publié comme prévu le 8 février, mais les autres rapports seront retardés de quelques semaines. D’ailleurs, les démocrates et Donald Trump sont très loin d’une entente et la paralysie gouvernementale pourrait bien reprendre dès le 15 février.
Les négociations entre la Chine et les États-Unis se sont poursuivies sans en arriver à un accord. La trêve entendue entre les deux pays en décembre dernier s’étendra jusqu’au 1er mars. D'ici là, deux rondes de négociation ont eu lieu. Les pourparlers semblent s’être bien déroulés selon les différentes parties, mais aucun communiqué officiel n’a été présenté. Un accord sera entendu entre les deux pays seulement lorsque Donald Trump et Xi Jinping se rencontreront officiellement.
Depuis décembre, les précipitations ont diminué au Brésil. Le Mato Grosso a souffert du manque de pluie. Le Paraná, déjà très sec, en a reçu une quantité appréciable, mais il était trop tard car les récoltes ont commencé. Au Brésil, les récoltes de soya sont complétées à 6 % et sont en avance vis-à-vis de l’an passé et de la moyenne quinquennale. Les rendements ont déçu les producteurs. Par rapport à leurs attentes, les pertes de rendements seraient de 10 à 15 % au Mato Grosso et de 60 % au Paraná. Les firmes d’analyse ont réduit leurs estimations de la production, qui se situent aux alentours de 117 millions de tonnes (Mt), par rapport à celle de l’USDA à 122 Mt en décembre. Les semis de maïs safrinha ont débuté : ils sont complétés à 6 %, en hausse de 5 % comparativement à l’an passé et à la moyenne des cinq dernières années.
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JOURNAL ECONOMIQUE
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Semaine du 04 Février 2019 au 08 Février 2019
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HEURE |
DEVISE |
EVENEMENTS |
MARDI 05 FEVRIER 2019 |
18 : 00 |
USD |
ISM Non Fabrication de PMI |
MERCREDI 06 FEVRIER 2019 |
16 : 30 |
USD |
USD Avance PIB (q/q) |
16 : 30 |
USD |
Vente en détail (m/m) |
18 : 00 |
USD |
Sentiment préliminaire des consommateurs de l’UoM |
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avec le Département Gestion de la Faculté DEGS de l’Université d’Antanarivo |
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