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MEX Madagascar Revue hebdomadaire Volume: 85 25 Février 2019 au 01 Mars 2019 Générée le 04 Mars 2019 |
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L'or a baissé sur la semaine, après son plus haut en plus de neuf mois atteint la semaine dernière, lesté notamment par la vigueur du dollar.
L'argent et le platine ont également terminé la semaine en baisse, tandis que le palladium a progressé. Après avoir atteint 1.326,57 dollars l'once, un record depuis avril 2018, jeudi dernier, l'or a perdu du terrain alors que le dollar n'a cessé de progresser face aux principales devises, comme l'ont souligné plusieurs analystes. De nombreuses matières premières, comme le métal jaune, étant libellées en billets verts, une hausse de celui-ci les rend plus onéreuses pour les investisseurs utilisant d'autres devises. Ce qui tend à faire baisser son cours. Les analystes de Commerzbank, en s'appuyant sur des données compilées par Bloomberg, ont également pointé une fuite des investisseurs financiers depuis le début du mois, sans être en capacité de l'expliquer. "Nous pensons que la demande d'or, en tant qu'investissement alternatif attractif et en tant que valeur refuge, devrait être bonne, notamment du fait des nombreux risques politiques", ont-ils jugé. Jeudi, le président des Etats-Unis Donald Trump a assuré qu'il n'avait pas prévu de rencontrer son homologue chinois Xi Jinping avant l'échéance du 1er mars, date à laquelle les tarifs douaniers américains augmenteront en l'absence d'accord commercial avec Pékin. Mais cette information, de nature à précipiter les investisseurs vers les valeurs refuges, privilégiées en période d'incertitudes politiques ou économiques, semble avoir plutôt bénéficié au dollar. L'argent a suivi la même tendance que l'or sur la semaine. Il avait atteint jeudi dernier un plus haut depuis juin, à 16,19 dollars l'once. "Le métal précieux pourrait approcher de son plancher de court terme", a commenté Lukman Otunuga, analyste pour FXTM, qui pointe néanmoins un ralentissement de "la tendance haussière" observée depuis le début de l'année. Concernant le platine, qui a également souffert sur la semaine, celui-ci a dû affronter des données négatives pour son cours. Les actions européennes ont chuté pour la deuxième journée de jeudi, à la suite de données décevantes sur l'industrie manufacturière, les principaux consommateurs de métaux en Chine, frappant durement les mineurs. Les investisseurs se méfiaient d'un éventuel accord commercial entre Washington et Beijing. L'indice pan-régional STOXX 600 a chuté de 0,4% à 08h32 GMT, se repliant encore par rapport au sommet atteint en quatre mois plus tôt cette semaine. Le DAX sensible au commerce était en baisse de 0,4% et le FTSE 100, très axé sur les produits de base, de 0,7%. Les industries minières ont été les principales victimes de la chute du secteur, en baisse de 1,8%, les prix du cuivre ayant chuté après que des enquêtes aient montré que l'activité des usines en Chine avait diminué pour le troisième mois consécutif en février. Les actions dans Rio Tinto (LON: RIO) et BHP ont chuté de 1,8% et 2,2% respectivement. |
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En début de semaine, les regards étaient fixés sur la disponibilité réduite des stocks de pétrole notamment suite à la décision des pays de l’OPEP concernant la baisse conséquente de leur offre pour les six premiers mois de 2019. Cette baisse de l’offre des pays de l’OPEP est encore plus appuyée de par les sanctions qu’endurent le Vénézuela ainsi que l’Iran et les tensions en Lybie.
Cette situation a donc fait connaître un pic non atteint depuis le mois de Novembre dernier. Toutefois, une stabilisation à la baisse s’est faite après une intervention de Trump vis-à-vis des pays de l’OPEP, suggérant un allègement de la pression à la hausse. Cette tendance de redressement à la baisse n’aura pas duré longtemps après la publication des résultats des inventaires du pétrole US qui a vu son stock dégringolé. Par conséquent, l’or noir a rebondi de nouveau et ce rallye est toujours maintenu par la décision des pays « OPEP+ » de ne pas céder à la pression de Donald Trump. Alors que la fenêtre hivernale se ferme dans trois semaines, les acheteurs de gaz naturel espèrent une autre course vers la barre des 3 $. Mais si un dernier coup de froid est prévu avant le début officiel du printemps, le 20 mars, il pourrait être beaucoup trop peu et trop tard pour faire basculer le marché au-dessus de cet objectif. Dominick Chirichella,, directeur des risques et du trading à l’Energy Management Institute de New York, fait partie des analystes qui estiment que le potentiel de hausse de la demande et des prix du chauffage au gaz sera limité jusqu’en mars. Mais Chirichella a également ajouté: « Avec une production qui reste robuste et un printemps imminent, la tendance haussière actuelle entamée le 14 février pourrait bien s'essouffler avant trop longtemps. » Les services publics ont tiré 166 milliards de pieds cubes de gaz stockés pour le chauffage au cours de la semaine se terminant le 22 février, a annoncé jeudi la « Energy Information Administration des États-Unis ». Bien que ce chiffre soit tombé en dessous de la consommation estimée à 171 milliards de pieds cubes par les analystes la semaine dernière, c’était la cinquième fois en six semaines que les taux de retrait étaient en forte hausse dans les trois chiffres. Le prélèvement total de 996 milliards de pieds cubes depuis la semaine se terminant le 24 janvier n’a laissé que 1,54 billion de pieds cubes en stockage, ce qui représente un déficit de 22% par rapport à la moyenne des cinq dernières années et de 9% par rapport à la moyenne de l’année dernière. Le marché a eu du mal à atteindre un sommet depuis près de 5 $. |
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Le café est resté sous le seuil de 100 cents la livre, le sucre a effacé une partie de ses gains de la semaine précédente et le cacao est resté stable.
Même s'il s'est ressaisi en fin de semaine, l'arabica échangé à Londres a dégringolé au mois de février (environ -8,5%) pour atteindre un plus bas en plus de cinq mois mardi à 96,35 cents. La livre d'arabica n'était pas restée aussi longtemps sous le seuil d'un dollar la livre depuis douze ans et demi. "Malgré la faiblesse des prix, l'offre ne recule pas... Pour l'instant", ont commenté les analystes de RaboBank, qui s'attendent à ce que les fermiers privilégient peu à peu d'autres produits face à un café de moins en moins rentable pour eux. Lors de la présentation de ses résultats, le géant singapourien du négoce agricole, Olam, s'est également montré pessimiste sur les perspectives du marché au premier semestre. "S'il y a des surprises météorologiques (qui détruisaient les récoltes), les prix pourraient remonter", a cependant estimé le directeur général du groupe, Sunny Verghese, selon des propos rapportés par l'agence Bloomberg. Les prix du cacao ont évolué sans direction forte sur la semaine. "La récolte principale est presque achevée et celle de mi-saison ne commencera que dans un mois", a rappelé Jack Scoville, analyste de Price Futures Group. Le marché marque donc un temps d'arrêt entre ces deux récoltes annuelles, en l'absence d'information forte. Le sucre s'essouffle Les prix du sucre ont nettement reculé sur la semaine après le bond de la semaine précédente. Lundi, les cours ont souffert de la faiblesse de ceux du pétrole. "A moyen terme, nous nous attendons à ce que le marché du sucre garde les yeux rivés sur celui de l'or noir", a résumé Nick Penney, courtier de Sucden. Au Brésil, premier producteur mondial, la canne à sucre est utilisée aussi bien pour produire du sucre que de l'éthanol. Une hausse des prix de l'or noir conduit donc à une hausse de la demande d'éthanol et à une baisse de l'offre de sucre. Sur le Liffe de Londres, la tonne de ROBUSTA pour livraison en mai valait 1.539 dollars vendredi à 11H40 GMT, contre 1.535 dollars le vendredi précédent à la même heure. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'ARABICA pour livraison en mai valait 99,20 cents, contre 99,95 cents sept jours auparavant. A Londres, la tonne de SUCRE BLANC pour livraison en mai valait 345,50 dollars, contre 358,40 dollars le vendredi précédent. A New York, la livre de SUCRE BRUT pour livraison en mai valait 12,72 cents, contre 13,30 cents sept jours auparavant. A Londres, la tonne de CACAO pour livraison en mai valait 1.693 livres sterling, contre 1.738 livres sterling le vendredi précédent. A New York, la tonne pour livraison en mai valait 2.262 dollars, contre 2.273 dollars sept jours plus tôt. |
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